Lorsque je me suis mise sur mon tapis pour pratiquer, dimanche 1er janvier, j'ai pris conscience, d'une façon plus aigüe que d'habitude encore, que, dans le silence de la pratique, s'opère un labourage intérieur qui ouvre des espaces.
Des lieux du corps fermés se délient, s'assouplissent et se déploient. Nos horizons s'élargissent. Notre esprit s'apaise et devient plus vaste. Notre être est plus disposé à s'accorder au souffle qui va et vient.
Nous dégageant petit à petit de ce qui nous encombre, nous devenons un peu plus en capacité de nous mettre à l'écoute de la voix de sagesse qui murmure à la porte du coeur, pour nous conduire vers un peu plus d'accomplissement intérieur.
C'est ce que je nous souhaite profondément pour cette année 2023 !
Puissions-nous, dans le terreau de la pratique, au cours du prochain cycle et tout au long de l'année, rencontrer l'intime au coeur de nos espaces les plus reculés.
Que cette nouvelle année soit vivifiante et vivifiée par le souffle du Yoga* qui nous relie.
Belle année, à nous tous, en Yoga* !
* Etant compris comme, tout à la fois, la pratique des postures, le prânâyâma et les temps d'assise en méditation
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